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comité citoyen d'argeliers
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1 février 2013

Communiqué de Gérard Schivardi, secrétaire

Communiqué de Gérard Schivardi, secrétaire départemental du Parti Ouvrier Indépendant (POI)

Aquella empega, moussu le Préfet !

(celle là elle est forte, monsieur le préfet)

Mardi, dans une édition locale d’un quotidien régional, M le Préfet de l’Aude déclare : « une chose est sûre, on ne peut rien imposer en matière d’intercommunalité ». Il semble que les faits, les simples faits, contredisent ces propos. Dans la même page du journal, l’ex-président de l’intercommunalité Cabardès Montagne Noire se plaint justement qu’on veuille la fusionner de force avec le Haut-cabardès. Dans la même édition, on apprend que St Couat ne siège plus à Piémont d’Alaric, car elle y est retenue contre sa volonté. Quelques jours avant, le maire d’Aigues-Vives indiquait dans ce même journal que son conseil municipal avait voté contre le schéma départemental qui s’applique quand même. La Haute-vallée bruisse de mécontentements exprimés au détours des vœux des maires, etc, etc, etc. Dans la Loire, prés de 200 élus ont démissionné pour exprimer leur désaccord : ils ne veulent pas rejoindre le Grand Roanne. Et, dans les Bouches du Rhone, en décembre, Mme Lebranchu s’est trouvée face à une manifestation de 3000 personnes, conduite par une centaine d’élus, qui ne venaient certainement pas lui exprimer leur félicité d’être absorbés dabs la métropole de Marseille. Quant à Mailhac, une consultation de la population a montré que la population (à 99 % pour une participation de plus de 80%) est opposée à l’absorption par le Grand Narbonne. Le Conseil municipal vient de voter contre à l’unanimité. Et on persiste à vouloir l’intégrer au Grand Narbonne ! S’il s’agit de « ne rien imposer à personne », que M Le Préfet annonce immédiatement que les arrêtés de modification des périmètres ne sortiront jamais !

Mais M le Préfet ne pourrait rien imposer à personne, si les dirigeants du PS ne l’aidaient pas. Après avoir voté contre la loi de réforme territoriale, qui a été élaborée par le gouvernement de Sarkozy, après avoir appelé les élus à « monter au créneau » selon l’expression d’un conseiller général socialiste de la Loire, ils se sont empressés de l’appliquer, une fois parvenus au pouvoir. Ainsi, la CDCI de l’Aude, cornaquée par le président du Conseil général, a voté à l’unanimité le schéma actuel, contre la volonté des maires et des populations, pour…… le leur imposer, n’en déplaise à M Le Préfet !

Il y a tout de même un problème dans tout ça : c’est que ni les élus, ni la population ne veulent de cette réforme territoriale. Et ces déclarations, ces rassemblements, ces manifestations, ces démissions que rapporte la presse le démontrent tous les jours. Rien n’est bouclé, rien n’est ficelé, résistons ! D’autant plus que la réforme actuelle n’est qu’une étape d’un processus qui nous amène, via l’Acte III de la décentralisation à la fin des communes et des départements, et, in fine, à l’explosion de la République. C’est pourquoi, avec les élus qui ont participé à la délégation que j’ai conduite en décembre au Ministère de l’Intérieur, j’ai soumis à la signature des élus dans toute la France un projet de loi qui stipule que soit rétablile libre choix des communes de s’associer ou de se dissocier librement dans le cadre de la coopération intercommunale, conformément au mandat explicite de la population. J’invite tous les élus de l’Aude attachés comme moi aux communes, aux départements et à la République à le contresigner. D’ores et déjà une rencontre nationale est prévue en mars dans la Loire pour prendre de nouvelles initiatives de résistance

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