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comité citoyen d'argeliers
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2 août 2012

L'esclavagisme moderne, ICI ! Dormez tranquilles braves gens

 

Une histoire qui frôle l'exploitation humaine. Celle de quatre ouvriers portugais, originaires de Guinée pour trois d'entre eux, du Sénégal pour le quatrième, sous-payés malgré des semaines harassantes dans un premier temps, puis plus payés du tout.

Employés par une société portugaise, ils ont été envoyés, il y a maintenant trois mois, pour travailler sur un chantier de rénovation dans le centre-ville de Narbonne, place Guynemer.

Le deal de base, tout à fait légal, a de quoi satisfaire tout le monde. Côté ouvriers, le smic français est deux fois plus élevé que le salaire minimum portugais.

Côté maître d'oeuvre - la société bordelaise SIR qui sous-traite auprès d'une entreprise locale - voilà une main-d'oeuvre peu chère, prête à travailler dur.

Le premier mois, le salaire est bien versé, même si le sous-traitant semble avoir omis les heures supplémentaires, et diminué le montant du panier-repas alloué aux travailleurs du bâtiment. C'est pire fin juin : les Lusitaniens attendent en vain leur dû, eux qui enchaînent parfois les semaines de 70 h, travaillant quand nécessaire sept jours sur sept.

Sans ressource ni logement
Ils demandent des explications, cherchent à comprendre. Sans obtenir de réponses, si ce n'est l'interdiction de mettre les pieds sur le chantier, effective depuis le 11 juillet.

Sans ressource ni logement, ils se tournent alors vers l'inspection du travail et la CGT. Ce qui permet de décanter la situation : un studio leur a été trouvé et lundi, la société SIR s'est semble-t-il engagée à régulariser leur situation pécuniaire, passant outre l'indélicat sous-traitant.

Un soulagement pour ces hommes, échaudés par cette mauvaise expérience. "On était venus pour travailler. Nous, ce qu'on veut maintenant, c'est rentrer chez nous", bredouille Georges, s'exprimant au nom de ses camarades

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Commentaires
L
il est evident que l esclavage de nos ouvriers va s'intensifier les patrons n 'en ont que foutre ::: quel aubaine pour eux que le chomage s'intensifie ils auront bientot du personnel a 3 euros de l 'heure
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