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comité citoyen d'argeliers
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6 juin 2013

Oui, les idées facistes sont bien entrées dans les têtes. Lisez les commentaires de l'article, vous comprendrez

Un militant de gauche dans un état désespéré après une bagarre à Paris

Un militant d'extrême gauche restait dans un état désespéré jeudi matin après avoir reçu un coup lors d'une bagarre avec des skinheads à Paris, le président François Hollande condamnant "avec la plus grande fermeté l'agression" dont a été victime mercredi soir Clément Méric, 18 ans.

Photographe : Bertrand Guay :: Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls (c), le 6 juin 2013 à Paris, sur les lieux de la bagarre mortelle photo : Bertrand Guay, AFP

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a précisé avoir "donné des instructions les plus fermes pour que les auteurs de cet acte odieux puissent être interpellés dans les plus brefs délais".

"Soudain, un coup de poing est parti et le jeune a valsé contre le poteau... Les hommes avaient des crânes rasés, avec des vestes en cuir et des tatouages dans le cou", racontait sur place jeudi matin à l'AFP une femme témoin de la scène, à l'angle de la rue Joubert et de la rue de Caumartin (9e arrondissement), dans les artères piétonnes du quartier de la gare saint-Lazare.

L'enquête de la police judiciaire parisienne devra déterminer les circonstances exactes de cette bagarre entre deux groupes de jeunes à la sortie d'une vente privée de vêtements de marques prisées des militants d'extrême droite et des groupes de skins.

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La victime, venue de Brest pour ses études à Science Po, militant d'extrême gauche et au syndicat Sud, a été transportée à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière", où son état est "désespéré", selon Manuel Valls.

Le ministre de l'Intérieur a fait part dans un communiqué de sa "totale détermination à éradiquer cette violence qui porte la marque de l'extrême droite". "Un groupe d'extrême droite (...) est au coeur de cet assassinat", a insisté Manuel Valls sur les lieux de la bagarre, tout en ajoutant que la rencontre entre les deux groupes antagonistes semblait "fortuite".

Interrogé sur un lien avec le mouvement des opposants à la Manif pour tous, le ministre a répondu qu'il se méfiait "de tous les amalgames". "Il y a parfois une parole qui s'est libérée, dans l'espace public, sur Internet", a-t-il noté.

Plusieurs rassemblements en mémoire de la victime étaient prévus jeudi, dont l'un à 18H30 place Saint-Michel, à l'initiative du Parti de Gauche (PG). Le PS et le PCF s'y sont associés.

Le coprésident du PG, Jean-Luc Mélenchon, a jugé jeudi sur son blog que "la violence sauvage qui a assassiné Clément Méric n'est pas fortuite" et mis en cause "une culture méthodiquement inculquée et entretenue par des groupes d'extrême droite".

Plusieurs dizaines d'étudiants ont entonné jeudi le chant des Partisans et l'Internationale devant Sciences Po, où ils étaient rassemblés en hommage au militant d'extrême gauche, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Cheveux trop courts"

Le Parti de Gauche a été le premier mercredi soir à annoncer cette "lâche agression" et à dénoncer "l'horreur fasciste" qui venait "de tuer en plein Paris". Il demandait à Manuel Valls "la dissolution des groupes d'extrême droite".

Dans ce texte signé de son secrétaire général Alexis Corbière, le Parti de Gauche affirmait que Clément Méric avait été "violemment frappé au sol par un groupe de plusieurs militants d'extrême droite, manifestement du Groupe JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires)".

"C'est absolument faux", a affirmé jeudi matin à l'AFP Serge Ayoub, leader des JNR, réfutant toute implication de son groupe dans cette bagarre, initiée selon lui par les militants d'extrême gauche.

Selon lui, trois jeunes hommes "d'une vingtaines d'années" et la compagne de l'un d'eux, qui n'appartiennent pas à son groupe mais "ont le malheur d'avoir les cheveux trop courts et une marque de blouson qui déplait à d'autres", ont été "pris à partie par cinq militants d'extrême gauche qui leur ont promis de les massacrer à la sortie" de la vente privée.

A la sortie, "les jeunes d'extrême gauche les attendaient", a raconté Serge Ayoub, affirmant que "les jeunes d'extrême gauche ont porté les premiers coups, en tout cas il y a eu une bousculade".

Une source policière avait indiqué dès mercredi soir que la victime gravitait "dans la mouvance d'extrême gauche anti-fasciste".

Selon cette source, "il y a eu invectives, bousculades et échanges de mots" entre d'une part la victime et trois camarades, d'autre part trois jeunes gens "de type skinhead", dont une femme.

Selon les premiers éléments de l'enquête, les skinheads seraient partis et auraient attendu "avec des renforts", dehors, le groupe de quatre jeunes gens. La victime "a été frappée par l'un des skins qui avait un poing américain et a chuté sur la chaussée en heurtant un plot au passage".

Naema, 22 ans, étudiante, raconte avoir vu "les agresseurs détaler juste après l'agression". "Quand ils ont vu qu'ils n'étaient pas suivis, ils ont arrêté de courir. Ils se sont serré la main comme on serre la main d'un ami qui vient d'obtenir un diplôme (...) Ils étaient souriants".

Marine Le Pen, présidente du Front National, a assuré que son parti n'avait "aucun rapport, ni de près ni de loin" avec "ces actes inadmissibles et insupportables".

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a condamné "cette agression barbare" et le Sénat dénoncé unanimement cet "assassinat".

Le maire de Paris Bertrand Delanoë avait dit dès la veille son "horreur" et en souhaitant "que la police et la justice parviennent à identifier rapidement les coupables".

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