tout le monde n'est pas d'accord avec le conseil municipal
Extrait de l'Indépendant du 16 mai 2008
Ginestacois : Gérard Schivardi contre les quatre "départs"
Gérard Schivardi, conseiller général du canton de Ginestas, communique. Lors de la mise en place du nouveau conseil communautaire de la communauté des communes du canal du Midi en Minervois, j'ai solennellement indiqué que je n'accepterai pas la prise en otage de lapopulation du canton au nom d'ambitions personnelles.
Mardi 13 mai dernier, les conseils municipaux d'Argeliers, Mirepeisset, Saint-Marcel-sur-Aude et Sallèles-d'Aude ont délibéré favorablement pour demander leur rattachement à la communauté d'agglomération de la Narbonnaise (CAN).
La situation financière de ces quatre communes est telle que si, par hasard malencontreux, le représentant de l'Etat décidait d'accéder à leur demande,, il leur serait alors impossible de rembourser la part qui leur incombe à la communauté de commune, sans avoir recours à une augmentation conséquente des impôts locaux.
A cette part financière, il faut ajouter les transfert d'une partie du personnel qui sera affecté à ces communes lors du retrait des compétences.
Par ailleurs, comment feront les habitants qui devront se déplacer sur les déchetteries de la CAN pour y déposer leurs encombrants ?
Que deviendront tous les agents rattachés au service social qui travaillent inlassablement pour améliorer le quotidien de nos aînés ?
Que deviendra la maison de retraite médicalisée La Roque de Sallèles-d'Aude, ainsi que son personnel ?
Qui garantira une gestion raisonnée et rationnelle du service public d'élimination des déchets (ramassage des ordures ménagères et collecte sélective) ?
Qui assurera l'avenir de la base de plein air de la Garenne et du camping Val de Cesse ?
A la lumière de ces exemples, vous pouvez constatez mes chers concitoyens que les impacts financiers et la dimensions humaine de ces dossiers n'ont pas été appréhendés et mesurés dans la globalité, lors des ces quatre délibérations.
Cette précipitation prouve que c'est bien l'ambition de quatre maires qui prévaut, au détriment du devenir d'un territoire, des femmes et des hommes qui y vivent et de ceux qui travaillent au sein de cette structure intercommunale.
Au niveau juridique, l'avis des conseils communautaires sera acquis. Une délibération de la CAN est nécessaire. Son président devra prendre ses responsabilités devant le peuple. En dernier ressort, le préfet de l'Aude devra trancher; prendra-t-il la responsabilité d'un véritable chaos sur le canton de Ginestas ?
J'en appelle à la raison. Dans le cas contraire et comme je m'y suis toujours engagé, je continuerai à défendre les citoyens de ce canton contre toutes manoeuvres politiciennes qui mettraient en péril son avenir.